C’est en Europe de l’Ouest que le lin Le Gaulois est récolté, sur une bande côtière qui s’étend du sud de la Normandie, jusqu’aux Pays-Bas : autrement dit de Caen à Amsterdam. Le lin est la seule véritable fibre textile végétale originaire du continent, il n’est pas délocalisable. Vous le saviez ? 80% de la production mondiale de fibre de lin teillé est d’origine européenne et la France en est le leader mondial. Malheureusement aujourd’hui le lin dans l’industrie ne représente même pas 1% des fibres textiles consommées. On a encore du chemin à faire ! (Source : CELC)

Semé au printemps, de fin février à fin mars selon les régions, la plante de lin met 100 jours pour atteindre une hauteur de 1m sur laquelle se répartissent une centaine de feuilles.

Le chanvre lui est semé entre le 15 mars et la dernière semaine de mai, en ligne ou à la volée, entre 35 et 40 kg de graines par hectare. Les producteurs disposent de plusieurs variétés stables en fonction de la récolte souhaitée (avec ou sans chènevis). (Source : CELC)

On ne fauche pas le lin on l’arrache, et ça se passe en juillet ! En effet le lin est arraché et non coupé car la fibre de lin présente des racines jusqu’au bout de la tige. Cela commence lorsque les tiges sont défoliées sur le premier tiers de leur longueur. Elles sont ensuite déposées au sol en andains (nappe de lin d’une largeur de 1m). Les capsules qui produisent une huile de qualité vont alors prendre une belle couleur brun-jaune.

Avec le chanvre, en fonction de la production souhaitée le fauchage aura lieu fin aout ou début septembre, pour une utilisation de l’intégralité de la plante. Le passage d’une moissonneuse batteuse permet de récolter la graine avec une humidité relative autour de 20%. (Source : CELC & Crédit : Linportant)

Le teillage, c’est l’extraction de la fibre de lin contenue à l’intérieur de la tige. Il s’agit d’un processus 100% mécanique et responsable : il n’utilise ni eau ni produits chimiques ! Après l’égrenage, l’étirage, le broyage et le battage, le lin est classé en deux catégories, les fibres longues et les fibres courtes. Il est ensuite peigné avec des peignes de plus en plus fin pour préparer l’opération de la filature.

Autrefois, le chanvre était roui dans des fosses d’eau, puis teillé comme le lin. Aujourd’hui, la filasse (fibre de cellulose extérieure) est séparée de la chènevotte (partie centrale et moelleuse de la tige) par défibrage mécanique, un procédé peu énergivore effectué sans traitement chimique. La chènevotte est dépoussiérée, tamisée et triée en fonction des applications recherchées.

(Source : CELC & Crédit : Linportant)

La filature comprend différentes opérations qui permettent de transformer les fibres en fil. Régularisé et étiré, le ruban devient mèche avant d'être filé en appliquant une torsion. Les techniques varient selon le type de fil à produire : la filature « au mouillé » avec immersion dans une eau chauffée à 60°C. Un trempage qui facilite le glissement des fibres et permet de réaliser des fils fins (habillement, linge de maison…). La filature au « au sec » pour des fils plus rustiques et plus épais (décoration, cordes…). 

(Source : CELC & Crédit : Safilin)

Ultime étape de traitement des tissus, l’ennoblissement regroupe les traitements destinés à modifier l’aspect des fils ou des tissus de lin et à leur conférer les valeurs recherchées par les consommateurs en termes de confort, d’esthétique, de fonctionnalité. Quatre catégories s’y distinguent : le blanchiment, la teinture, l’impression et les apprêts. (Source : CELC)

- Thermorégulateur (frais en été et isolant en hiver)

-Antibactérien

- Antifongique

- Repousse les nuisibles

- Biosourcé & renouvelable

-Zéro déchet

(Source : CELC)